samedi 20 septembre 2008

Para sonreir




Ah ah...
Hum bon c'est un peu la shuma que d'aimer Harry Potter a 19 ans oui je sais, mais c'est vraiment trop génial.
Je veux cette jupe...mais ils ne la vendent plus :'(

















Sinon à part ça ma rentrée s'est plutôt bien passée, je suis vraiment contente parce que les gens de ma classe on l'air vraiment tous sympathique et que j'ai dérogé à l'habituelle gamelle que je me prenais le premier jour de classe alors vraiment je suis contente^^
Je me suis également acheté, en guise de cadeau de rentrée à moi-même une robe Yumi, 88 euros dans les dents! Mais bon elle est vraiment très belle, et j'assume de m'acheter de jolie fringues de temps en temps.

vendredi 19 septembre 2008

Pause DL


Allez comme je suis dans une bonté d'âme extraordinaire je mets quelque téléchargement, parce que je suis tout simplement géniale XD

Para empezar:

DIR EN GREY : GLASS SKIN

Single
PV




OLIVIA

Single

PV

mercredi 10 septembre 2008

One way or another



Dans une semaine c'est la rentrée, enfin du moins "ma" rentrée à moi. Nouvelle école, nouvelle filière, nouvelles personnes. Et si tout ça ne me plaisait pas. Et si tout recommençais comme l'an passé, une année à ne rien faire, tandis que les autres passent en L2...
Tout cela dirons nous n'est qu'un stress post-rentrée; dans une semaine je n'aurais plus peur, je serais d'ailleurs en ce moment même en cours. Au moins mon ennui chronique des vacances aura disparut.
Hier pour me gonfler le moral je suis tombé sur une Fic potterienne vraiment excellente. Ça faisait longtemps que je n'en avais pas lu une aussi bien, tout ça en écoutant les Draco and the Malfoys, pour se mettre dans l'ambiance... =^^=
Et puis l'écoute en boucle de one ok rock, dans le genre je te remonte le moral ils sont pas mal


Alors c'est ça. Ce sentiment de malaise constant, qui n'a pas de répis si ce n'est devant le rire. Un sentiment naissant du manque. Plus qu'une émotion. Parceque:
Quand on aime, la personne qui rentre dans notre coeur ne prend pas la place d'un autre, elle agrandit ce coeur dans lequel elle s'installe, elle crée une nouvelle partie. Et lorsqu'arrive le moment de se quitter c'est comme si ce nouveau bout de coeur venait d'être arraché, laissant une plaie béante et douloureuse. A force de temps une cicatrice apparait à côté des autres déjà blanchies par le temps. Mais si le temps n'amène pas la cicatrisation, on pose une greffe, une autre personne s'installe dans notre vie. la greffe peut être bonne, mais comme toutes les greffes les premiers temps il fat y faire attention, ne pas en faire trop, ne rien brusquer. Pour un véritable coeur humain, il s'agirait de ne pas faire trop de sport pour ne pas faire lacher le coeur encore une fois. Il faudrait aussi prendre des médicaments pour que le coeur ne rejette pas la greffe. Dans un cas plus métaphorique les médicaments seraient les efforts du receveur.

Alors je m'allonge par terre, mon corps se recroqueville, et je passe enfin dans cet état que l'on appelle le désespoir, je refuse la greffe et je tente quand même de m'accrocher. Pourtant j'ai envie d'abandonner. Mais j'ai encore l'espoir de ne plus y croire.

Je refuse la greffe jusqu'à ce qu'il n'y est plus d'autre choix.

L'isolement



Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.

Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs :
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme ni transports ;
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.

De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. "

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !

Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts :
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire;
Je ne demande rien à l'immense univers.

Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

Que ne puîs-je, porté sur le char de l'Aurore,
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore ?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

Quand là feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons!

Alphonse de LAMARTINE